Jardin de la Sauvagine 2

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Grande Casse. Photo Copyright Gérard Darnis

jeudi 16 juin 2011

Vipère aspic du Valais (Suisse), les mystérieux rendez-vous de Roland Clerc





Vipères aspic du Valais (Suisse) - Photos copyright Roland Clerc

Les mystérieux rendez-vous de Roland Clerc

Grâce à son ami Yves Brunelli, herpétologue réputé en Valais, Roland Clerc a pu pénétrer dans l’intimité d’un monde redouté, pourtant empreint d’une richesse insoupçonnée.
Ses images d’une grande valeur esthétique nous font découvrir de fascinantes vipères péliades, ainsi que des aspics dans leur biotope préféré. Une touffe ensoleillée de fleurs alpines rehausse admirablement la beauté d’un sujet dont la robe aux dessins géométriques semble être l’œuvre d’un artiste talentueux.
Chaque serpent possède ses caractères propres, les couleurs et les motifs variant d’un individu à l’autre. Certains peuvent même revêtir une robe unie parcourue de subtils reflets orange ou métalliques.
Les vipères péliades sont, avec les vipères aspics, les deux espèces venimeuses les mieux représentées en Suisse. Cachées au milieu des pierriers, elles ne montrent leur petit museau et leurs pupilles elliptiques qu’à celui qui s’avance, sans faire aucune vibration, dans un environnement auquel elles restent fidèles durant toute leur existence. Craintives, elles fuient l’homme. Elles ne l’attaquent que si elles sont acculées. Leur allonge est alors équivalente au tiers de leur taille, soit 20 cm. Contrairement aux idées reçues, leur morsure est rarement mortelle mais provoque néanmoins des réactions temporaires assez désagréables.
Si vous désirez entrer dans cet univers invisible, il faudra l’aborder un matin non venteux ou juste avant un orage, avec douceur et prudence,en évitant de faire vibrer le sol. Les serpents y sont très sensibles et fileraient dans leur cachette. Vous ne pourriez alors être subjugué par l’ordonnance exceptionnelle de leurs écaillures et la magie de leur regard !
Un grand merci à Roland de souligner, par un reportage impressionnant, les multiples facettes d’une espèce trop souvent crainte et persécutée par ignorance.

Daisy Demoor

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1 commentaire:

  1. Pourquoi ne pas nous montrer la queue d'une vipère pour la différencier. Merci pour vous belles photos

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